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Solentra veut aider les acteurs de première ligne à prévenir, détecter et traiter plus rapidement les traumatismes développementaux chez les enfants réfugiés. À cette fin, nous développons une aide à la décision en ligne en collaboration avec la Thomas More University of Applied Sciences et Zenjoy.

Les enfants issus de l’immigration sont plus exposés aux traumatismes développementaux. Cependant, de nombreux travailleurs sociaux éprouvent des difficultés à distinguer un traumatisme d’une réaction normale de stress à la migration. Les barrières linguistiques ou les différences culturelles dans les symptômes peuvent conduire à un « surdiagnostic » ou à une détection tardive.

Notre outil d’aide à la décision en ligne aide les acteurs de première ligne à reconnaître et à traiter les traumatismes développementaux. « La solution proposée par ce projet est unique », déclare Benji Jame, psychologue clinicien à Solentra. « Combiner le dépistage des traumatismes développementaux dans un contexte de migration avec la promotion de l’expertise est sans précédent en Flandre. »

« De plus, en apportant un soutien en ligne et hors ligne en même temps, nous économisons du temps et des ressources dans le secteur de l’aide sociale et de la santé mentale. L’époque où seuls les services spécialisés devaient être en mesure d’offrir une aide appropriée aux personnes issues de l’immigration et du statut de réfugié est révolue », conclut Jame.

Combiner le dépistage des traumatismes développementaux dans un contexte de migration avec la promotion de l’expertise est sans précédent en Flandre. De plus, en apportant un soutien en ligne et hors ligne en même temps, nous économisons du temps et des ressources dans le secteur de l’aide sociale et de la santé mentale.

Comment cela fonctionne-t-il ?

Les travailleurs sociaux doivent répondre à une série de questions sur leur client, ce qui leur permet de procéder à une évaluation correcte et d’adopter une approche sensible à la culture. L’environnement de la famille est-il stable ? Est-elle en cours de procédure de résidence ? À quoi ressemble son réseau ? A-t-elle une résilience suffisante ? Sur cette base, l’aide à la décision formule une recommandation

L’aide à la décision a également une forte fonction éducative. Grâce à de nombreux blocs d’information et conseils, le travailleur social en apprend davantage sur les traumatismes développementaux, la migration, l’acculturation, le deuil, les manifestations culturelles spécifiques des symptômes de traumatisme… Cela lui permet de mieux évaluer le soutien qu’il peut apporter lui-même et le moment où il doit être orienté vers un spécialiste.

« L’aide à la décision en ligne s’inscrit parfaitement dans notre vision de la technologie qui met l’accent sur une utilisation sélective et réfléchie », explique Tom Van Daele, directeur de recherche en psychologie et technologie au Thomas More University College. « Les personnes qui utilisent fréquemment l’outil intériorisent les connaissances sous-jacentes et ont donc moins besoin de l’aide à la décision à long terme. Nous pensons que c’est un excellent point de départ ! »

Les personnes qui utilisent fréquemment l’outil intériorisent les connaissances sous-jacentes et ont donc moins besoin de l’aide à la décision à long terme.

Mise à l’échelle d’ici à 2025

L’aide à la décision est le fruit d’une étude documentaire approfondie et de la vaste expérience pratique de Solentra. Les besoins et les attentes des acteurs de première ligne ont également été étudiés.

Une première version sera testée par les utilisateurs de l’ELZ Maasland afin que l’outil puisse être affiné en vue d’une mise à l’échelle dans différentes zones de première ligne en 2025.

Le développement de l’aide à la décision en ligne s’inscrit dans le cadre du projet OverHoop, une initiative de la ministre flamande du Bien-être, de la Santé publique et de la Famille, Hilde Crevits, visant à prévenir les traumatismes développementaux chez les enfants. Le projet est géré par la Fondation Roi Baudouin.

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