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Lies Deboutte est conseillère d’élèves et d’orientation au Stedelijk Lyceum Offerande, une école destinée aux jeunes parlant une langue étrangère, à Anvers. Elle explique ce que la collaboration avec Solentra signifie dans son travail et pour les jeunes de son école.

J’ai principalement de l’expérience dans le travail avec les mineur.e.s non-accompagné.e.s, mais depuis quelques années, aussi avec les jeunes. Ce sont des élèves issu.e.s de l’immigration qui viennent de pays comme la Somalie et l’Afghanistan et qui portent donc un énorme poids sur leurs épaules.

Ce que je retiens surtout de Solentra et de l’expertise que j’ai acquise avec cette organisation, ce sont les échanges avec les autres écoles. Nous nous sommes réuni.e.s plusieurs fois par année scolaire, toujours avec un groupe fixe sous la direction d’un.e thérapeute de Solentra. Cela m’a permis d’élargir ma vision en considérant les choses sous l’angle du bien-être et pas seulement sous celui de l’éducation. Nous avons appris les un.e.s des autres, entre enseignant.e.s et conseiller.ère.s d’élèves. C’était aussi rassurant parce que l’on pouvait voir des similitudes chez l’autre mais aussi des différences.

Regarder à travers les lunettes du bien-être, et pas seulement à travers celles de l’éducation, m’a permis d’élargir mon champ de vision.

Nous avons également eu le temps de réfléchir à notre propre fonctionnement : comment agir en tant que conseiller.ère d’élèves, comment trouver un équilibre entre les besoins de l’élève et les besoins de l’équipe pédagogique ? Quelles questions puis-je poser en tant que conseillère d’élèves à partir d’une attitude sensible aux traumatismes et non pas à partir de « je veux tout savoir » ou « je vais de plus en plus remémorer les traumatismes ».

Il y avait également beaucoup de place pour réfléchir à la politique de soins de l’école. Nous l’avons examiné d’un œil critique et cela nous a beaucoup aidés. Nous avons commencé à travailler de plus en plus sur la prise en compte des traumatismes, mais il est également apparu que le fonctionnement time-in et time-out était nécessaire pour nos jeunes. Nous avons également commencé à réfléchir de manière critique à la façon dont nous pouvions gérer la discipline, car ces jeunes réagissent souvent de manière agressive lorsqu’ils ne se sentent pas bien.

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